Comment allez-vous ? Tome I

Je te comprend l'idéaliste de vouloir rester en dehors de ce conflit. Le mieux est de rester neutre, comme tu le fais. Mais être présent et attentif et compréhensif. Je pense que pour l'instant, c'est le mieux que tu puisses faire.

Pour ma part, je vous donne enfin des nouvelles des résultats de tests que ma copine a subit ces derniers temps. Pas de trace de cancer nulle part. Probablement sa Polyarthrite rhumatoïde qui est plus difficile à contrôle cet hiver...

Par contre, son médecin a trouvé autre chose dans ses analyses sanguines... Elle est sur le bord de faire du diabète (c'est de famille) et il y a présence d'un peu de sang dans son urine. Donc d'autres examens à suivre, surtout pour le sang dans l'usine. Mais c'est probablement dû à son cocktail de médicaments qu'elle prend pour sa polyarthrite rhumatoïde, qui n'est pas très très jojo. Si c'est autre chose, on avisera...

Personnellement, je suis soulagé, malgré ces dernières nouvelles. Pour sa part, elle est dans tout ses états. Mais je pense que ce sera l'occasion pour elle de faire du ménage dans ses habitudes de vie. Se nourrir mieux et aussi, arrêter de fumer. Faire de l'exercice aussi. Elle devra le comprendre (elle commence déjà à voir le topo) même si elle n'a aucune volonté. Mais bon, je serai là pour l'aider.

Yeah !

Bonne nouvelle pour toi et ta douce !!

Comme tu le précise, ce sera une très bonne occasion pour prendre plus soins d'elle. La santé, c'est ce qu'il y a de plus important.

Contente pour toi Saturnin. Beaucoup moins catastrophique que ton scénario. Ouf !

J'avoue que j'ai un côté anxieux mal contrôlé. Bien que cette fois-ci je ne pense pas m'en être fait pour rien.  

Bonne nouvelle, Petit Canard ! Enfin, pas trop mauvaise...!

Comment on fait pour lâcher prise?

J'ai un frère de 46 ans qui est un drogué fini. Il a perdu la chambre qu'il louait et son travail. Il reste chez ma mère depuis début décembre. Je reste juste en bas de chez ma mère et je le vois profiter d'elle au boute et ma mère qui n'est pas capable de mettre ses limites avec lui.

Je sais que je ne peux agir à sa place, mais comment réussir à me détacher de tout ça? Est-ce seulement possible? Vraiment chu à boutte-là.

Parfois habiter très près (quelques mètres) d'un parent n'est pas évident. Oui on peut surveiller si quelque chose arrive, mais ainsi il est impossible de prendre ses distances et vivre sa vie.

Pour évincer ton frère, as-tu pensé au bail que ta mère a signé lorsqu'elle a pris? Il est pour combien de personne ce logement lorsque ta mère a signé le bail? Si le bail stipule qu'une seule personne doit habiter le logement, alors une seule personne doit habiter le logement. C'est tout. Le propriétaire peut exiger l'expulsion de celui dont le nom ne figure pas sur le bail.

Pour l'Idéaliste, si tu as des Hortensias ou Hydrangées sur ta propriété, il va falloir les couper sinon les enfants de ta conjointe auront une source de pot gratuite...  

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Mon frère n'est pas du tout sur la bail, mais c'est ma mère qui est incapable de le mettre à la porte ou ne veut pas. Sauf que moi, ça me frustre de le voir profiter d'elle à ce point et surtout de voir ma mère de 70 ans qui s'en fait comme c'est pas possible. La dernière fois qu'une telle chose est arrivée, il a fallu aller à l'urgence, car elle avait des points (pas sûr de l'orhto) au coeur. Mon frère lui manque énormément de respect et elle, le loge, le nourrit, fait son lavage etc. C'est tout ça que je ne suis plus capable.

Je sais que ça peut faire "gars qui se pense au dessus ça" mais ta solution est dans l'acceptation. On peut difficilement (jamais ?) se détacher de ce genre de situation familiale si on accepte pas la dite situation.

Accepter que ta mère le veut bien, accepter que ton frère en profite. En fait, les accepter tel qu'ils sont avec les choix qu'ils font.

Si tu accepte pas, tu te blesse parce que eux, ils changeront pas Chantal, eux seront toujours fidèle à eux-même.

Saturnin a écrit:

Pour l'Idéaliste, si tu as des Hortensias ou Hydrangées sur ta propriété, il va falloir les couper sinon les enfants de ta conjointe auront une source de pot gratuite...  

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J'ai heureusement aucune Hortensias sur mon terrain. Je surveillerai au printemps si le jeune décide de se mettre à l'horticulture et si c'est le cas, un ptit coup de tondeuse dans tout ça devrait régler le problème.   

Je comprends, mais ça m'enrage tellement. C'est fou à quel point ça peut venir me chercher. Pis en plus y m'énarve là. Tsé un drogué qui a besoin de drogue ça peut être achalant. Yé toujours sur une patte et arrête pas de gosser tout le monde. Grrrr ! Pour ça que je veux vraiment me détacher.

Suis-je méchante si je dis à ma mère que je ne veux pas qu'elle me dise ce qui se passe chez eux? Moins j'en saurais mieux ça serait non?

Il est possible que de te raconter tout ça sois un exutoire pour ta mère donc c'est délicat sinon c'est une excellente idée mais seulement si tu explique pourquoi car ta mère pourrais le prendre comme une forme d'abandon et je crois pas que ce soit cela que tu désire. Ce n'est pas parce qu'elle n'a pas la force de le foutre dehors qu'elle n'a pas pleinement conscience de la situation mais ce n'est pas non plus à toi d'en subir les conséquences.

Ce type de situation, c'est rarement facile à vivre....

Effectivement, pas facile à vivre.

J'y ai pensé que cela pouvait être un exutoire pour ma mère de me parler de toutes ses choses-là. Pour cela que je me sens méchante si je lui demande de ne pas le faire.

Je ne vous dis pas tout ce que je pense de peur de passer pour une sans coeur, mais disons qu'il va être temps qu'il fiche le camp ailleurs.

Chantal, pourquoi passerait tu pour une sans coeur ?
comme on dit chez nous, les enfoirés ne sont pas tous fils ou fille unique...(version soft il va sans dire   )

Merde, le docteur a appelé ma copine et il veut la voir tantôt... Je le sens pas! Vraiment pas!  

Je comprends très bien ta nervosité. Redonne-nous des nouvelles très bientôt. Je suis de tout coeur avec toi.

Maudit docteur de $%/&(?% de nous faire des peurs pareilles! Quand on demande à quelqu'un qui n'a pas de rendez-vous de venir le plus vite possible au cabinet du docteur, c'est qu'il y a quelque chose de grave! C'est ce qu'on se dit tout de suite! Eh bien, il nous a inquiété pour rien! Il aurait pu faire ça au téléphone tellement c'était anodin. Pfff!  

Va falloir me calmer moi sinon la crise de cœur me guette! Bref, c'est bien la dernière fois que je me confie là-dessus pour rien sur ce forum (je vais finir par passer pour un hystérique qui ne contrôle pas ses nerfs!   )

Mais non faut pas, on est là pour ça et depuis le coup du marteau plus rien ne nous étonne (bon ok j'arrête de la sortir celle-là)   

Mon médecin m'a déjà fait ce coup pour renouveler une prescription alors que normalement je ne passe que la chercher.

Je suis soulagé pour vous deux   

Tu lui as explosé la tronche à ton médecin?

Saturnin a écrit:

Bref, c'est bien la dernière fois que je me confie là-dessus pour rien sur ce forum (je vais finir par passer pour un hystérique qui ne contrôle pas ses nerfs! facepalm mdr )

Manquerait plus que ça! C'est bien normal que tu t'inquiètes pour ta compagne. C'est plutôt le contraire qui serait inquiétant. Et ce forum sert aussi à ça : te défouler autant que tu veux, comme une sorte d'exutoire. Aucune chance qu'on te prenne pour un hystérique, voyons!    (Tiens, grâce à toi, je viens d'ajouter un nouveau smiley!   )

Et puis, tout comme toi, j'aurais été morte d'inquiétude, vu le contexte. Les quelques fois où j'ai été rappelé par des médecins après des analyses, c'est parce qu'il y avait quelque chose (rien de grave jusqu'à présent, heureusement!). Ton médecin a surement manqué "un peu" de délicatesse.

C'est quand même assez fréquent ce genre d'indélicatesses ou de maladresses de la part d'un toubib. C'est pas une généralité heureusement, mais parfois... ils me font peur tant ils manquent de psychologie ou d'empathie.
Un généraliste m'a fait un truc un jour qui m'a enfoncé un peu plus dans le chagrin. Je venais de faire une fausse couche, à 3 mois de grossesse. Quelques semaines après, je commençais à reprendre pied mais j'étais encore dans le chagrin.
Après une fausse couche, les toubibs font obligatoirement une analyse sur le fœtus et le placenta. Je savais pourquoi j'avais perdu ce bébé et je n'attendais rien de particulier. Mon généraliste a reçu le résultat des analyses et au lieu de juste m'appeler pour me dire "Rien de grave, rien de plus que ce nous savions, vous pourrez avoir un autre enfant sans problème" il a glissé les résultats dans ma boite aux lettres. Du coup j'ai pu lire une phrase qui peut paraitre anodine mais qui m'a fait très très mal: "Fœtus de sexe féminin". Là, ce bébé avait un sexe dans mon esprit et j'ai donc replongé dans le chagrin un peu plus encore.
Il en a pris pas mal dans la gueule quand je l'ai croisé par hasard quelques jours plus tard. Et évidemment, j'ai changé de toubib.

C'est affreux ça   

Bah Saturnin, la bonne nouvelle est qu'il n'y a rien de grave.

La mauvaise est que ton toubib est con.....


Les médecins parfois.....

Quand mon père a eu le cancer, ils nous ont dit le jeudi matin qu'il était généralisé et qu'il en avait pour 6 mois... qui est devenue 6 semaines dans l'après midi et peut-être une semaine le vendredi matin. J'ai péter un câble assez majeur au médecin lui indiquant que des prévisions qui change à ce point en moins de 24 hrs, faut être totalement débile pour les donner à la famille sans s'assurer qu'ils sont au minimum près de la réalité. Vous vous imaginez bien que chaque changement de pronostique a été reçus comme une gifle par nous tous.

C'est vraiment pas drôle du tout vos histoires.   

Bon aujourd'hui grosse journée. J'ai du travaille à l'extérieur, malgré le froid. Mais je suis habitué et ça me fait un peu quitté le bureau et prendre l'air.  

Nili, Richie,
vos exemples sont très durs... Je suis désolée que vous ayez eu à vivre ça. Mes parents s'en plaignent aussi parfois dans le cadre de leurs rencontres avec certains médecins qui suivent ma sœur.

Malheureusement, je crois qu'un médecin ne peut pas (et ne doit pas) trop se mettre à la place de son patient. Sans quoi, ça deviendrait dévastateur. Du coup, j'imagine que pas mal d'entre eux doivent se blinder, même malgré eux... Au point qu'ils oublient surement parfois les règles essentielles que sont le tact, la délicatesse et (surtout) l'empathie. Mais ils n'en restent pas moins humains.

Je pense aussi et surtout (mais ça reste à confirmer) que les études de médecine ne forment peut-être pas assez à faire face à "ça" (le "ça" représentant ici la détresse et la douleur du patient). Je ne sais plus où j'avais entendu que ce type de cours ne représentait qu'un nombre dérisoire d'heures perdu au milieu d'années et d'années de formation. Un comble!