Comment allez-vous ? Tome I

Jamais entendu dire qu'au Québec on pouvait voir le corps aller dans l'incinérateur   

Sinon, c'est possible que la personne soit exposée dans le salon funéraire dans un cercueil et tout bien arrangé et ensuite incinéré. Mais aujourd'hui les gens s'en tiennent pour la plupart à l'incinération. Donc on ne voit pas le corps avant.

La famille très proche pourrait sans doute demander à voir le corps (par exemple les enfants ou les parents) mais sinon ça serait mal vu je crois.

Ma grand-mère centenaire à son décès a été exposé dans un salon 1 seule journée (elle avait compris, elle, que des 3-4 jours étaient exagérés). Puis il y a eu le service à l'église et ensuite, elle s'est fait incinérer. Généralement on ne voit pas le corps (placé dans une sorte de faux cercueil en carton, bref, une boîte). Et je ne me souviens pas si les gens peuvent la boîte elle-même rentré dans le four crématoire... Mais ça ne doit pas. Car je me souviens que pour ma grand-mère, à la sortie de l'église, les services funèbres sont partie avec le cercueil pour l'incinération (dans la ville voisine), tandis que toute la famille se rendait au restaurant pour manger.

Bref, je pense qu'être exposé une journée c'est bien assez. Pour ma part, je ne veux même pas être exposé, ni de service religieux. De toute façon, si je meurt vieux, il ne restera pas grand monde dans la famille pour venir à mes funérailles. Aussi bon de faire bref.

Dans le temps que mes parents étaient jeunes, dans les années 40 et 50, en campagne, les corps étaient exposés dans les maisons, dans le salon ,et non dans les salons funérailles. C'était la tradition et c'était interminables, des jours et des jours. Il fallait héberger la famille, et ça, dans ce temps-là, les familles québécoises étaient grandes, genre 12 à 15 enfants par famille et il fallait héberger les frères, les sœurs, les tantes et les oncles, etc. dans de petites maisons de 3-4 chambres...

Dans les funérailles, parfois ce qui fait que c'est long (et qui fait que c'est parfois souhaitable que ce soit court), c'est la famille. Il y a toujours quelques personnes que l'on n'a pas vu des une éternité, voir peut-être jamais et que l'on ne souhaite aucunement de voir. Et là on se retrouve pendant des journées entières enfermées dans un salon funéraire avec eux, à les supporter...

Sinon à part ça, ça va le monde?  Du temps doux ce week end est annoncé. J'espère que ça va faire fondre la neige un peu. Ça fait quand même 4 mois qu'on est en plein dedans. J'espère ne pas m'enligner vers un 5e...

C'est étrange mais j'ai eu le sentiment inverse quant à l'incinération Métro. Pour moi c'est ce jour là que j'ai réalisé que je ne toucherai plus jamais ma mère. C'est très con de ma part hein    Mais jusque là, les quelques jours entre son décès et la cérémonie, je n'y pensais pas. Ce jour là, j'en ai pris conscience et je crois que c'est là que le deuil a réellement commencé. Et je me suis dit à l'époque qu'un enterrement aurait peut être allégé ce sentiment: son corps aurait été couché sous terre et le côté enfant en moi pouvait toujours imaginé qu'elle allait se relever. Là c'était devenu impossible. Heu je réalise en l'écrivant que c'est une réflexion complétement débile.
Ma mère avait bien exprimé avant qu'elle ne voulait pas qu'on voit son corps. On ne l'a vu qu'à l'hôpital et c'est l'épouse de mon frère qui s'est chargé pour nous de la mise en bière. J'avais choisi les vêtements avec lesquels elle devait être incinéré mais je ne l'ai plus vu une fois quitté l'hôpital. Et je crois que c'est mieux.

Bon ouais parlons d'autre chose!   
Ici le soleil revient! Et ça fait du bien. Encore quelques averses (nous n'avons pas eu de neige cet hiver) mais le printemps arrive!
Je passe mes vacances à écrire des pièces imaginées par mes élèves. 12 pièces... j'en peux plus!

Ah le printemps... Ces rayons de soleil tant attendus...    les bourgeons sur les arbres...   Les petites fleurs qui pointent le bout de leur nez...    Les envies de salades et de fruits...
Ces putains de crises de spasmo aussi !     
Je crois que j'ai fait 6 crises cardiaques depuis ce matin. J'en peux plus!

Tiens, c'est intéressant, je ne savais pas que les cérémonies funéraires "à l'ancienne" (avec le corps qui reste dans la famille quelques jours avant d'être enterré) se faisaient encore aujourd'hui...
C'était la règle autrefois dans les campagnes, et je pensais que ce genre de pratique avait fini par disparaître dans la deuxième moitié du XXème siècle (et encore, on ne faisait plus ainsi que dans les coins les plus reculés du Berry, de la Bretagne ou des Pyrénées). Comme quoi...

J'ai du mal à voir comment les cérémonies funéraires peuvent permettre de se sentir mieux : entre les chrysanthèmes, les vêtements noirs, tout le monde qui pleure ou tire une tronche pas possible, la musique (on a droit en général à tous les Lacrimosa* de la création, depuis Mozart à Preisner), les curées ou quelques vieilles peaux qui en rajoutent toujours une couche... Sérieusement, c'est tellement déprimant que vous pourriez aller à un enterrement sans même connaître le mort, vous en ressortiriez quand même avec l'envie d'aller vous pendre sous l'arrêt de bus le plus proche.

En outre, à mon sens, ça dramatise quelque chose qui n'a pas de raison de l'être encore davantage. Oui, c'est tragique de perdre un être cher, mais hey, c'est comme ça depuis que l'homme existe, c'est la vie. Dans 60 ans nous serons tous morts, alors plutôt que d'enfoncer le clou, honorons nos défunts en profitant du temps qui nous est mis à disposition...

L'autre raison, c'est que je suis quelqu'un d'extrêmement pudique dans l'expression de mes sentiments. Le deuil est pour moi quelque chose de très intime, et je ne sens pas capable de pleurer ou de faire ce travail en étant entouré d'une cinquantaine de personnes voire plus (et à plus forte raison, majoritairement des inconnus). En fait, je dirais que voir la tronche de pleins de gens dont je n'ai que faire, dans un contexte difficile où j'aurais besoin de me replier sur moi-même pour digérer tout ça, ne fait que rendre la chose plus pénible.

Moi j'ai pas de problèmes de pleurer devant le monde mais on dirait que lors de funérailles c'est comme si je devais me montrer forte et ne pas pleurer pour aider les autres.

La seule chose qui me fait pleurer automatiquement est justement si le corps est exposé. Lorsque c'est le cas, je ne regarde pas et vais au fond de la salle tout de suite. Le corps d'un inconnu pourrait me faire pleurer. Je ressent un profond malaise avec ça.

La pire fois, est lorsqu'un "ami" (ex conjoint d'une amie) s'est suicidé. J'étais sûr qu'il était incinéré et j'ai entré dans le salon en direction de l'urne et lorsque j'ai levé la tête j'ai vu le corps. Je suis venu blanche et figé. Je crois que c'est encore pire de voir une personne de notre âge étendu mort devant toi.

Bref, ma première question lorsque je dois aller à des funérailles est "est-ce que le corps est incinéré?".

Sinon dans un tout autre registre, une amie d'enfance à la tendance infidèle, se servait de moi comme excuse pour tromper son mari en lui disant qu'elle venait passer la soirée chez moi alors que c'était faux. Elle sait que je ne veux pas qu'elle fasse ça et que moi je ne la cacherai pas. Cela fait un bon moment que ce n'est pas arrivé et voilà qu'hier soir sa mère téléphone chez moi pour lui parler... Sa mère doit avoir appelé chez elle et son mari lui a surement dit qu'elle était chez moi. Enfin, je présume. Je vais appeler tantôt pour en avoir le coeur net et j'espère ben qu'elle me mêle pas encore dans ses affaires elle...

Je viens de parler à cette amie et il semble que c'est un malentendu...

Sinon, il fait gros soleil chez nous et moi je reste enfermer, car trop paresseuse. J'ai ma vaisselle à faire et un gâteau. J'ai ma meilleure amie qui vient souper et je sais qu'elle aime manger quelque chose de sucrer après un repas. Alors je vais devoir me botter le c*l.

Ha oui, pis hier en plus j'ai eu une offre de mon frère (j'ai deux frères au style de vie complétement opposé). Il a un condo au Mont-Tremblant et il m'a dit "Oh tu sais, si tu veux y aller avec une amie dis-le moi et je m'assure qu'il n'est pas loué et tu pourras y aller". Alors durant mes vacances cet été je sais où je vais aller    Yé fin in?   

Je ne savais pas ce qu'était un condo (merci wikipedia ^^).
Et le Mont Tremblant c'est... comment?
*va chercher sur google*

Pleins de belles images du Mont-Tremblant : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Je suis en train de me dire que l'automne c'est pas mal plus beau je crois...

Ah ouais!
Bon je sais où je vais passer mes vacances aussi alors ! Tu préviens ton frère?   

Tu es la bienvenue si tu veux venir  

Edit : Vous avez vu ma nouvelle signature? C'est beau in?   

Trop la honte (encore... J'ai pris un abonnement cette semaine, décidément...  )
En voulant répondre au sonneur, au lieu de cliquer sur "citer" dans son message, j'ai cliqué sur "éditer" et... j'ai remplacé son post par le mien...   

1000 excuses. J'ai essayé de réparer ma bêtise, mais on dirait bien que c'est trop tard (ou alors, je ne sais pas comment faire).

Du coup, le message d'Ar Soner est irrécupérable et c'est ma prose que vous lirez à sa place...  

Edit: Effectivement Chantalounette, elle claque ta signature!   

Vraiment Metrounette ça va pas bien   

Tu peux peut-être mettre ses citations en guise de message et copier le message que tu as fait dans un nouveau message de toi. Tu comprends?

Metrotte : repose-toi. Tout de suite, beaucoup et longtemps !   

(Ouais, j'aime bien Soso pour notre Sonneur. En fait, il s'appelle Solange)

Musique pour mes funérailles : Rock Around the Clock et la Valse des Patineurs

(c'est ma valse viennoise préférée avec Histoires de la Forêt Viennoise)
Larmes interdites. Rires obligatoires. Danse dans la mesure des moyens de chacun. Bon vin et bonne bouffe.
Incinération et dispersion des cendres... heu, j'ai pas encore décidé. Canyon du Verdon ? Allez, soyons fous : Grand Canyon du Colorado ? Ou alors carrément le Canyon du Yarlung Tsangpo.
Ou la Bretagne. Ou le Trièves. Ou la route des vins d'Alsace, HIC !
J'ai intérêt à faire beaucoup de cendres...!   

Veggy a écrit:

Metrotte : repose-toi. Tout de suite, beaucoup et longtemps !  mdr

Oui, j'en ai besoin. J'ai eu une semaine un peu difficile au boulot. Mon poste, c'est tout l'un ou tout l'autre: soit je bulle parce que je n'ai pas toujours de quoi m'occuper, soit c'est intense et ça demande beaucoup d'énergie. Rarement de juste milieu...

Chantal a écrit:

Tu peux peut-être mettre ses citations en guise de message et copier le message que tu as fait dans un nouveau message de toi. Tu comprends?

Oui, excellente idée Chantalounette! Je vais faire ça, ça limitera la casse.

Je re-poste ma réponse ici:

A Paris, c'est pareil, il fait un temps magnifique et c'est vraiment chouette. Et en plus, il fait très doux. A peine quelques degrés de plus et on pourrait se croire en été! Avec les beaux jours qui arrivent, je vais pouvoir squatter le Parc Montsouris à volonté!

Ar Soner a écrit:

Tiens, c'est intéressant, je ne savais pas que les cérémonies funéraires "à l'ancienne" (avec le corps qui reste dans la famille quelques jours avant d'être enterré) se faisaient encore aujourd'hui...
C'était la règle autrefois dans les campagnes, et je pensais que ce genre de pratique avait fini par disparaître dans la deuxième moitié du XXème siècle (et encore, on ne faisait plus ainsi que dans les coins les plus reculés du Berry, de la Bretagne ou des Pyrénées). Comme quoi...

En même temps, on parle de la Vendée, hein!    Mais clairement, je connais pas mal de gens qui ont déjà vécu ça (des normands, des bretons, etc.). Donc je pensais que c'était encore assez répandu. Mais ta réaction me fait réaliser que... en fait, non?!

Soso (désolée c'était trop tentant - merci Veggy^^) a écrit:

J'ai du mal à voir comment les cérémonies funéraires peuvent permettre de se sentir mieux : entre les chrysanthèmes, les vêtements noirs, tout le monde qui pleure ou tire une tronche pas possible, la musique (on a droit en général à tous les Lacrimosa* de la création, depuis Mozart à Preisner), les curées ou quelques vieilles peaux qui en rajoutent toujours une couche... Sérieusement, c'est tellement déprimant que vous pourriez aller à un enterrement sans même connaître le mort, vous en ressortiriez quand même avec l'envie d'aller vous pendre sous l'arrêt de bus le plus proche.

Complètement d'accord avec le fait que " sans même connaître le mort, vous en ressortiriez quand même avec l'envie d'aller vous pendre sous l'arrêt de bus le plus proche." En ce sens, je rejoins absolument ce que tu disais plus haut.

Mais en fait, je me plaçais plus du point de vue des (très) proches. Il est clair que je ne dois pas faire de mon cas une généralité mais, me concernant, ma grand-mère est décédée brutalement (5 jours avant mon anniversaire; je le précise parce que nous devions nous retrouver le jour J et que c'est elle qui devait préparer le repas et nous accueillir. C'est dire si personne - pas même elle? - ne s'attendait à son départ). Du coup, c'était tellement soudain qu'il m'aurait été très difficile de réaliser et de comprendre son décès si je n'avais pas assisté à tous ces rituels horribles. Le fait de la voir à la chambre funéraire, le fait de l'accompagner à l'église puis au crématorium... Tout ça était extrêmement violent... mais, dans mon cas, nécessaire. Sans ça, je crois que n'aurais peut-être jamais compris. Et peut-être même que je n'aurais jamais pleuré (pas même seule) parce que pour moi, elle ne pouvait pas être morte. Tandis que là, tout est tellement chialant et douloureux qu'on ne peut que réaliser ce qui est en train de se passer.

Le Vieux Sonner a écrit:

En outre, à mon sens, ça dramatise quelque chose qui n'a pas de raison de l'être encore davantage. Oui, c'est tragique de perdre un être cher, mais hey, c'est comme ça depuis que l'homme existe, c'est la vie. Dans 60 ans nous serons tous morts, alors plutôt que d'enfoncer le clou, honorons nos défunts en profitant du temps qui nous est mis à disposition...

Je vois très bien ce que tu veux dire quand tu écris que "ça dramatise quelque chose qui n'a pas de raison de l'être encore davantage." Pour le coup, je n'ai pas d'argument à t'opposer. Chacun vit les choses comme il veut et surtout comme il peut.

Pour ce qui est de ceci : "mais hey, c'est comme ça depuis que l'homme existe, c'est la vie. Dans 60 ans nous serons tous morts, alors plutôt que d'enfoncer le clou, honorons nos défunts en profitant du temps qui nous est mis à disposition...", là encore, je respecte complètement ton point de vue. Reste que, pour ma part, le chagrin est tel dans ces moments-là qu'il me serait impossible de célébrer quoi que ce soit. Vraiment.
Je réalise que ma façon de dire les choses est maladroite. Je me doute bien que tu n'es pas moins triste que moi à l'idée d'enterrer quelqu'un que tu aimes. C'est juste une question de tempérament et de façon d'appréhender les choses. Personnellement, je ne pourrais pas (au sens de "je ne serais pas capable") faire ce que tu décris. C'est certainement aussi un peu culturel/éducationnel.

Le Vieux Sonner a écrit:

L'autre raison, c'est que je suis quelqu'un d'extrêmement pudique dans l'expression de mes sentiments. Le deuil est pour moi quelque chose de très intime, et je ne sens pas capable de pleurer ou de faire ce travail en étant entouré d'une cinquantaine de personnes voire plus (et à plus forte raison, majoritairement des inconnus). En fait, je dirais que voir la tronche de pleins de gens dont je n'ai que faire, dans un contexte difficile où j'aurais besoin de me replier sur moi-même pour digérer tout ça, ne fait que rendre la chose plus pénible.

Ça rejoint exactement ce que j'exprimais au dessus. C'est une question de tempérament et je respecte infiniment ça.
Je suis un peu tout le contraire. Je ne me suis posé aucune question lors de l'enterrement de ma grand-mère et de son frère. J'ai chialé comme une madeleine parce que ça s'imposait à moi, ni plus ni moins. Savoir qu'il y avait du monde autour m'indifférait complètement. Rien ne comptait et je ne pouvais pas faire autrement. Je pense que c'est la même dynamique qui nous anime toi et moi, mais d'une façon tout à fait contraire. Il n'y a pas vraiment de débat, je crois. C'est comme ça et c'est tout.

Je termine sur un radotage, mais parce qu'il me tient vraiment à cœur. Puisque vous semblez tous pas mal intéressés par les questions du deuil et de la mort, si un jour vous en avez l'occasion, regardez Six Feet Under . C'est merveilleux et beaucoup moins morbide que ce que l'on pourrait imaginer.

Juste pour vous dire que j'existe encore mais chui pas vraiment dispo   

Ouin je commence à trouver ça louche. D'après-moi tu mènes une double vie   

C'est sympa de passer faire un coucou Richie!   

Je plussoie Chantal, que nous caches-tu, petit malandrin?   

 

PS: C'est vraiment dingue ce temps qu'on a en ce moment! Habiter au 6è étage a changé ma vie. Avant, quand j'étais en rdc, difficile (voire impossible) de vivre fenêtre ouverte. Le tout venant avait directement une vue plongeante chez moi. Quelqu'un qui passait près de ma fenêtre se retrouvait quasi au beau milieu de mon salon. Et en plus c'était extrêmement sombre. Je racontais souvent - et c'était pas exagéré, j'vous jure - qu'il m'arrivait, en été, de sortir de chez moi avec un pull, pensant qu'il faisait gris (et donc surement un peu froid), et de devoir arriver sur la rue pour me rendre compte qu'en fait, il faisait un temps magnifique. Là, je savoure: fenêtre ouverte à volonté et ciel bleu dégagé. Bon, je n'suis pas exposée plein sud, malheureusement. Mais c'est quand même nettement plus sympa. Il y a du vis-à-vis, certes, mais tant pis. Ça ne me fait pas le même effet que dans mon ancien appart', car quelques mètres me séparent quand même de mes voisins. Du coup, je peux larver en pyjama et les cheveux en l'air si je veux, sans avoir peur que quelqu'un n'appelle la police parce qu'une petite sauvageonne s'est échappée d'on ne sait où...  

Oui j'avoue que le soleil qui revient, c'est quand même vachement appréciable!
J'étais ce week end en stage d'impro. On a profité du soleil pour faire nos pauses et nos repas dehors... C'était juste génial!
Et le stage en lui même... me suis éclaté! On a bossé beaucoup hein! Mais qu'est ce qu'on a rigolé aussi ^^
Pis je me suis fait draguer par le prof...    Quoi? J'ai un amoureux? Ah oui c'est vrai... Mais c'était quand même fort agréable!   

Citation :

Pis je me suis fait draguer par le prof...  Quoi? J'ai un amoureux? Ah oui c'est vrai... Mais c'était quand même fort agréable!

Oui, c'est clair, ça fait du bien au moral* (quand c'est bien fait et que c'est pas par un gros lourdeau, hein!). En plus j'ai cru voir que tu étais bien entourée.^^   

*Mode Calimero on: Enfin, de ce que je me souviens... Parce que ça fait des lustres que ça m'est pas arrivé...  Mode Calimero off*  

Sinon, j'ai lu sur FB que t'étais mal fichue Nilitte. Qu'est-ce qui t'arrive?

Je ne sais pas ma Métro. J'ai rendez vous chez le toubib à 11h ce matin. Je crois que je craque un peu. Je pense que ce ne sont que de grosses crises de spasmo doublées de crises d'angoisse.

Nilitte a écrit:

Je pense que ce ne sont que de grosses crises de spasmo doublées de crises d'angoisse.

J'aime bien le "que"...    Plus sérieusement, c'est pas marrant du tout ton truc. Il n'y a décidément pas un spécialiste compétent qui pourrait t'aider? Que t'a dit le médecin?

Ici, ça va mais je suis crevée physiquement et un peu nerveusement aussi. Heureusement que le beau temps aide.

Je vous passe les détails (ce serait trop long d'expliquer le pourquoi du comment) mais toujours à cause de la maison d'édition (et aussi à cause des auteurs...), je me retrouve à faire un index des noms propres et des notions... sur un livre de 500 pages... à la main!

Je ne sais pas si vous pouvez imaginer la quantité de boulot que ça demande... En plus, je me dois d'être hyper concentrée et attentive à chaque seconde pour ne pas faire de bêtises.

A raison de 26 lettres dans l'alphabet et de dizaine de notions et noms propres pour la plupart d'entre elles, je vous laisse imaginer l'état dans lequel je suis. L'index des noms propres, ça allait encore, c'était du "gâteau" (enfin tout est relatif): il suffisait de faire un contrôle+F pour chaque nom dans le pdf et de reporter les numéros de page dans mon document Word. Mais pour les notions, je m'arrache les cheveux. Je suis obligée de repartir de la version de 1995, de cibler les pages indexées à l'époque et les passages concernés, puis de retrouver ces fameux passages dans le nouveau manuscrit, et enfin d'indexer... Sans oublier les passages qui ont été rajoutés depuis (qu'il faut bien entendu indexer aussi)... Je me meurs...  

Une autre tempête de neige mercredi-jeudi (dépendamment des régions...). Ah la fameuse tempête des Irlandais!

Bon un autre sorte de tempête. Il y a la tempête des corneilles, des poteaux, des sucres et là des Irlandais. À moins que ce soit la même?   

Sinon moi j'espère fort que cette tempête débutera cette nuit et ne pas avoir d'école demain. J'ai une grosse semaine et je dois faire mon foutu ménage. Demain ça serait parfait.

Sinon ben il n'y a pas grand chose de neuf de mon côté. Ha si, je manque de fer. Lors de mes dernières prises de sang, le premier médecin n'a pas vu ce manque. Alors je dois prendre des suppléments pour 3 mois et ensuite je pourrais arrêter et mieux choisir mes aliments afin de consommer assez de fer.

J'envoie pleins d'ondes positives à Nilou et Metrounette (ça prendrais un smiley qui représente des ondes positives ou un coeur).

Petit canard, ici il fait super beau    Viens donc passer quelques vacances!

Metro... en fait j'imagine même pas le boulot. Je ne veux pas imaginer!!   

Chantal, zut pour le fer. Tu dois te sentir fatiguée non? J'ai eu une carence en fer pendant un an (après la naissance de mon grand nain) et c'était très fatiguant.   
Faut que tu manges des épinards!    Oui je sais c'est une légende... c'était juste pour imaginer ta tête devant ta marmite d'épinards   

La toubib m'a arrêtée une semaine. Spasmo, douleurs liées au psoriasis. Mais "pas que" en fait. Je craque complètement en ce moment. Je suis sur les nerfs. Je lui ai raconté quelques réactions que j'avais en ce moment et elle m'a dit "Va falloir vous calmer un peu et lâcher du leste. "
Ouais facile à dire... Donc une semaine de repos, médocs pour me calmer, un traitement pour reconstituer le cartilage (le pso me bouffe les cartilages, donc bobo en ce moment)... Et elle me conseille d'aller voir un psy. Pas envie.