C'est "marrant" (note bien les guillemets) parce qu'à la lecture de ton premier poste sur la question, j'ai failli te demander si tu avais autour de la trentaine.
L'état anxieux (qu'il soit généralisé ou non) n'est évidemment pas l’apanage des trentenaires mais, curieusement, je note que - dans mon entourage - plusieurs personnes se mettent à développer ces troubles qui leur étaient pourtant relativement étrangers jusqu'à présent (ou alors, c'était de façon beaucoup moins intense). On parle souvent de la crise de la quarantaine, mais c'est à se demander si le cap des 30 (même si tu ne l'as pas tout à fait atteint) n'est pas tout aussi perturbant.
Et au contraire, je ne trouve pas ça infantile. J'espère que ces questions surviennent le plus tardivement possible (mais j'imagine que pour les personnes ayant traversé de lourds traumatismes, ça arrive bien plus tôt que prévu...)
Je comprends tellement ce que tu veux dire avec la fatalité du "on vit", "on meurt"... Pour peu qu'en plus, on tombe malade entre les deux (pour ma part, je me découvre une angoisse assez nouvelle de la maladie) ça n'a rien de bien réjouissant.
J'aurais bien envie au passage de te conseiller de regarder une série sur la question (si ça n'est pas déjà fait). Il s'agit de Six Feet Under. Je ne t'en dis pas plus et te laisse te documenter le cas échéant si ça t'intéresse.