La pression sociale

Quel est le bon côté et le mauvais côté de la pression sociale ?

Quel effet a sur vous la pression sociale ?

Peut-on utiliser la pression sociale comme un outil positif ?

Finalement, y-a-t-il un bon côté à la pression sociale ?

Je répondrai plus tard ce que j'en pense

Heu... j'ai du mal à trouver un coté positif à la pression sociale... Ou bien nous n'en avons pas la même définition.
Pour moi ça équivaut à vouloir faire rentrer les gens dans un moule: mariage hétéro/enfants/travail/rolex avant 50 ans.
Donc forcément, je n'en ai pas une bonne image.

Nous avons la même définition enfin je crois. Voici ma perception qui n'a que pour seul mérite d'être mienne et n'est en aucun cas une vérité inattaquable.

Il faut simplement définir la limite de la pression sociale. Pour moi, la pression sociale est le fruit d'un "commun accord" d'une société sur les règles a suivre. La société met une pression en fonction de notre comportement face a ses choix. Évidemment, notre réflexe est de penser à tout ce que tu a cité mais la pression sociale est beaucoup plus large que cela.

Exemple, nous inculquons le partage. Nous l'inculquons parce que c'est une bonne valeur qui va dans le sens d'une vie en société. Une personne qui va à l'encontre de cette valeur reçois en retour une pression sociale négative. On fais un acte de charité, on est donc encouragé, on reçois une forme de pression sociale mais positive (comme dans le film payez au suivant).

L'éducation des citoyens d'une société avec des valeurs communes défini le type de pression sociale qu'elle appliquera. La pression sociale est en fait le reflet de nos valeurs. Oui il y a des dérives comme la mode ou la consommation qui tentent (et réussissent malheureusement) à changer certaines règles de société mais dans l'ensemble, les règles sont en fonction de la paix et de l'épanouissement d'une société selon ses propres critères.

Un exemple frappant : Les immigrants. La pression sociale force des hommes et des femmes à suivre un mode de vie qui ne leurs ressemble pas et c'est en grande partie pour cette raison que l'intégration des immigrants est difficile dans beaucoup de cas. L'immigrant part d'un pays où son attitude, son mode de vie ne générait aucune pression sociale négative. Par contre, dans son pays d'adoption, c'est tout le contraire.

Voilà en gros mon point de vue, pas le temps de poursuivre

Là vous parlez pression sociale au sens large, car sinon il y a celle des proches qui est fait dans le but d'aider. Si par exemple vous vous rendez compte qu'une personne que vous aimez beaucoup se laisse aller et ne fout rien, il se peut que vous faisiez pression sur elle afin qu'elle réagisse.

Ma meilleure amie à déjà fait ça pour moi au travail alors que je vivais une situation difficile. Elle m'a botté le derrière afin que je réagisse et je l'ai toujours remercier d'avoir fait cela. Au départ par contre, j'aimais pas trop lol

Exemple, nous inculquons le partage. Nous l'inculquons parce que c'est une bonne valeur qui va dans le sens d'une vie en société. Une personne qui va à l'encontre de cette valeur reçois en retour une pression sociale négative.
Heu... tu es sur de toi là?
Les responsables de grosses entreprises qui licencient à tour de bras alors qu'ils font des bénéfices, quelle pression négative reçoivent ils? Pourtant si ça n'est pas l'exemple type du non partage, je ne sais pas ce que c'est.  

Là où je te rejoins c'est en effet sur le point que dans nos sociétés, il faut des règles, des valeurs communes pour que cela fonctionne. Mais en France en tout cas, nos valeurs chéries de solidarité, fraternité et égalité sont rangées dans un placard depuis quelques décennies. Et les quelques personnes qui les respectent ne reçoivent rien d'autre que de jolis reportages à la télé une fois par an du type "oh les gentils bénévoles de telle asso"...  

Chantal, c'est marrant mais ce que tu décris, je n'appelle pas ça "pression sociale" mais tu as sans doute raison, ça en est également. J'aurais plutôt tendance à appeler ça l'entraide ou la solidarité. Là ton amie a fait "pression" pour que tu te battes professionnellement. Elle a t'a été d'une bonne aide.
Mais les "amis" qui jugent tes choix parce qu'ils ne rentrent pas dans les normes et font pression pour que tu rentres dans des carcans, ça existe un peu plus souvent non?

En fait, je crois qu'il existe plusieurs type de pression sociale. Elles ne sont pas tous négatives comme mon exemple qui est plutôt positif. Au final, je voulais dire que dans certaines situations, cette "pression" peut devenir une nécessité.

Sinon oui, pour le jugement des choix par les proches, je suis entièrement d'accord avec toi. C'est un peu le cas avec les miens concernant le fait que je sois végétalienne. Ça commence à passer un peu mieux, mais faut pas trop en parler.

Nili a écrit:

Exemple, nous inculquons le partage. Nous l'inculquons parce que c'est une bonne valeur qui va dans le sens d'une vie en société. Une personne qui va à l'encontre de cette valeur reçois en retour une pression sociale négative.
Heu... tu es sur de toi là?
Les responsables de grosses entreprises qui licencient à tour de bras alors qu'ils font des bénéfices, quelle pression négative reçoivent ils?  Pourtant si ça n'est pas l'exemple type du non partage, je ne sais pas ce que c'est.  

Ils la reçoivent cette pression sociale. La preuve, ta réaction qui est la même que celle de l'ensemble de la population. On est tous indigné, tous contre mais ça veut pas dire que ça change quelque chose. La pression sociale peut n'avoir aucun effet sur certaines personnes et c'est malheureusement le cas de bien des chefs d'entreprise. J'ai aussi vue des entreprises en difficulté utilisé la pression sociale pour faire plier des gouvernements pour sauvegarder des emplois.

La pression sociale, elle se fait en fonction de ta couche sociale. Un groupe de pauvre mendiants qui met de la pression sur un autre risque de faire bouger ce mendiant mais ne t'affectera nullement. Tu vie pas dans la rue, tu est pas sujette a leurs règles et leurs pressions sociale de même que le multi-millionnaire n'est en rien affecté (ou presque) par la pression sociale du peuple.